Der Link mit dem rätselhaften Namen Totolmi beinhaltet einen Spaziergang durch die Straßen und 'verwunschene' Ecken von Orléans - halt überall dahin, wo das breite Lächeln aufgeblüht ist. Auf dieser Webseite finden Sie außer unzähligen Fotos von Orléans auch viele Links zu weiteren Schatzgruben des inzwischen reiselustig gewordenen Monsieur Chat. Schnurren Sie los ... (Alina)

Ce site a été créé en 2002 par une étudiante de l’université d’Orléans qui se désigne sous le pseudonyme Toto. Elle suivait alors le cursus « licence et maîtrise d’informatique », d’où lmi. Je vous recommande d’aller vagabonder sur ses pages verbeuses pour deux raisons seulement : M. Chat et la recette de la tartiflette, un vrai régal. Donc, cliquez d’abord sur le premier puis, si le coeur vous en dit, préparez-vous ce délicieux plat que vous trouverez dans la rubrique recettes. Un conseil, les lardons doivent être coupés tout fin.

Je suis anti-graffiti, tags ou graphs. Je l’affirme bien haut. Et, pourtant, une certaine photo d’un tag à Münster prise par Klaus Reuter, le mari d'Helga, et la même aperçue dans le bureau de Rosemarie Rosen, à la V.H.S.... m’ont séduite au point que je l’ai maintenant chez moi : un petit oiseau pépie Heute schon gelebt? Eh ! oui, ce sont nos contradictions qui nous caractérisent.

Traditionnellement, dans la région Centre, les chats sont de Beaugency, à cause de celui qui, selon la légende, a traversé le premier le superbe pont médiéval. Le diable ayant réclamé la première âme qui passerait le pont, les habitants ont lancé un chat sur celui-ci avant de l’emprunter eux-mêmes, au grand dépit du malin. Et les chiens sont d’Orléans. Là, le qualificatif très ancien s’appliquait, j’ai cru comprendre, au caractère des Orléanais. Mais, récemment, on dirait que la situation s’est modifiée.

M. Chat, un acrobate qui a sorti ses graphs pour la première fois à Orléans, me hérisse le poil. Normal, me direz-vous. Il est citoyen d’Orléans, il y est même né, j’ai donc pensé que je ne pouvais pas l’occulter. Il se vautre sur beaucoup d’édifices de notre ville, à des endroits incongrus où le regard a souvent du mal à le détecter. Le plus proche de chez moi, c’est celui qui se juche sur une paroi d’une ancienne communauté religieuse abritant actuellement R.C.F. (Radios Chrétiennes de France). C’est le chat vert de la première photo, Boulevard Ségelle, qui fait tout simplement ron-ron.

Peut-être aimerez-vous son petit air narquois, son sourire sarcastique, et souhaiterez-vous le voir jouer à chat perché près de chez vous ? Il a déjà conquis les cheminées d’Orléans, les murs de Paris, les façades de Nantes et de Rennes, et aussi pris des bains de mer, puisqu’il m’a sauté aux yeux un jour sur l’Ile de Ré. D’ailleurs, M. Chris Marker lui-même lui a consacré un film présenté au Centre Pompidou à Beaubourg, où sur l’esplanade était apparu, sans qu’on s’en aperçoive, le plus grand M. Chat jamais rencontré. Il a le don d’ubiquité, il pourrait donc, à pas feutrés, faire son entrée chez vous, nos jumeaux.

Il a beaucoup de succès, une bonne presse, et même notre maire en a fait l’éloge. Peu de temps après, M. Chat, ne se le faisant pas dire deux fois, grimpait à l’assaut de l’Hôtel de Ville. Curieusement, ce graph a été effacé.

Que pensez-vous de notre chat jaune ? Moi, je ris jaune, mais je vous dis quand même « myahoo, myahoo », à la prochaine.

Danièle Perrault

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